À la suite d’un dérèglement climatique l’ensemble scolaire St Jo La salle se retrouve englouti sous les mers…

A partir de cette consigne, les élèves de seconde, de première et de terminale ont dû réaliser un travail plastique sous forme de Street Art éphémère à St Jo. les œuvres proviennent du monde sous-marin (poissons, bulles, algues, coraux, crustacés, plongeur, sous-marin, coquillages, phare ou bateau, etc…).

Les productions sont “In Situ”, c’est-à-dire que les œuvres sont créées spécifiquement pour un lieu. Les élèves doivent donc bien prévoir l’endroit du collage avant d’effectuer leurs dessins.

Tout d’abord, 2 à 3 séances ont eu lieu en atelier pour réaliser les dessins sur kraft puis les productions ont été collées par les lycéens sur les murs de St Jo.

 

Ce concept du travail « in situ », c’est-à-dire une intervention artistique intrinsèquement liée au lieu dans laquelle elle se trouve, a été établie par Daniel Buren en 1985. Il parle lui-même « d’instrument pour voir », car paradoxalement, en se limitant à un motif unique, il parvient à un élargissement du champ visuel du spectateur. L’œuvre révèle le lieu et ce lieu même la rend intransportable.